ICI DEPUIS LE : 11/05/2014 MESSAGES : 88 ZOMBIPOINTS : 226
ÂGE : 34 J'HABITE : CHARLOTTENBURG EMPLOI/ÉTUDES : Présentatrice d'attraction BLACK OR WHITE : Loup Garou
Posté le Ven 16 Mai - 5:21
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« Arrête de siffler et laisse-moi pleurer ! »
Ghislian & Luisa
Je regardais d’un air désespéré le public d’humain qui attendait sagement que je leur présente l’attraction d’une voix menaçante pour entrer dans le train fantôme. Alors je commençais mon speech dressée de toute ma hauteur de loup garou, dans un éclairage arrangé pour accentué l’effet effrayant.
« Bienvenue simples mortels ! Etes-vous prêts à vivre l’expérience la plus terrifiante de votre vie ? Installez vous confortablement pour côtoyer la mort ! »
Deux enfants se blottirent dans les jambes de leur père en riant de peur. Oui oui, quand vous travaillez dans un parc d’attraction comme Zombillenium vous apprenez que c’est possible de rire de peur. Je les regardais fixement et poussais un hurlement que seule moi savais le faire. Si seulement ils savaient que sous cette fourrure il n’y a pas un humain bien vivant, mais bel et bien un monstre, ils riraient moins ... J’enchainais avec les habituelles recommandations, on ne touche pas les monstres sous peine de se voir transformer nous aussi et blablabla … Puis je les laissais partir dans le wagon rencontrer mes monstrueux collègues. En face de moi une glace me renvoya mon reflet. Je ne suis qu’un monstre poilu et plein de griffe. Qu’ai-je bien pu faire au ciel pour être dans cette voiture ce jour-là ? Pourquoi ? Je m’échappais derrière un panneau en bois représentant une abomination de la nature et arpentais les coulisses de l’attraction. Je n’en peux plus ! Je n’ai pas voulu ça !!
« Ghislain ! Arrête de siffloter comme ça tu m’énerves ! »
Il est là entrain de réparer un wagonnet du train en sifflotant. Comment peut-il être aussi joyeux alors qu’il est à peine entier avec ses plaies et pustules qui le défigurent. Il est beau en plus quand il sort du parc, mais il préfère sa monstrueuse nature plutôt que ceux lui qu’il était avant.
« Comment tu fais pour être aussi joyeux là ? Alors que tu fais ce boulot de merde ! J’en peux plus moi !! Et arrête de siffler je t’ai dit ! »
Quand j’ai besoin de passer mes nerfs, de m’enerver, le zombie est toujours là, tel une éponge qui absorbe mes malheurs.
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BLACK OR WHITE : moi, j'suis un zombie les mecs
Posté le Sam 17 Mai - 16:57
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« Arrête de siffler et laisse-moi pleurer ! »
Ghislian & Luisa
Journée de travail. Journée qui s'allonge. Un sourire carnassier sur ses jolies joues de zombie. Un sourire qui fait peur aux gens qu'ils croisent. Simples humains. Pauvres mortels. Boîte à outil dans une main, il s'en va réparer un des wagonnets du train fantôme. Il était un zombie de l'ombre. Un zombie qui ne s'affichait pas et était loin d'être connu dans le parc autre que pour son statut de zombie. Il n'avait pas besoin de la célébrité. Réparer de quoi terrifier ces pauvres mortels lui suffisait. Il en faisait sa vie. Il en avait fait son métier. Et ceux pour l'éternité. Heureux de la tournure de sa vie. Il s'était glissé dans les coulisses de l'attraction tel le chat qu'il n'était pas. Il s'était installé prêt de ce wagon et avait commencé à l'analyser pour mieux le réparer. Le tout sifflé sur un air de Mozart. Il aimait Mozart. Dans sa jeunesse, il n'écoutait pas de musiques. Dés qu'il avait eut accès à l'immortalité, il s'était payé une vie de luxe. Musique et grande maison.Tout y était passé. Il s'était offert un luxe auquel il n'aurait jamais du avoir droit. Ô joie et bonheur. Si l'endroit n'était pas si peu accueillant, il était sûr qu'on y verrait des moineaux. De jolis moineaux. Des moineaux qui sifflerait avec lui. Mais pour un soucis de crédibilité il n'y avait que des corbeaux ici. Et les corbeaux ça ne sifflait pas. Ça croassait. Et c'était fort peu joli. Un peu comme lui. Lui et son visage ravagé. Lui à la chaire apparente et putride. Le plus choquant était qu'il était heureux comme ça. Loin de ces mortels qui ne savent que se taper dessus. Et puis il y a un loup-garou qui surgit avec autant de bonne humeur qu'on pourrait leur imaginer. Loup-garou qui lui demande de se taire. Mais il ne le fait pas. C'est beaucoup plus plaisant d'avoir quelques symphonies dans cette ambiance morbide. Et le loup-garou semble bien d'humeur à passer ses nerfs sur lui. Il a l'habitude. La jolie Luisa sous cette fourrure qui accepte si mal sa mort à trouvée comme parfait exutoire, Ghislain. Ça ne lui fait pas grand chose. Or mit qu'il arrêta de siffler. Il respectait la colère de Luisa même si leurs avis divergeaient, notamment pour accepter leurs natures respectives. « C'est un boulot plutôt sympa quand on aime la mécanique. Tu trouves qu'il est merdique. Nuance. » Il sourit de son sourire si peu charmant. Il a posé sa clef et sa boîte à outil pour mieux écouter la plainte du loup-garou. « T'as toute l'éternité pour apprendre à être heureuse. T'as le temps. » Il sourit, satisfait de son approche de la question. Le tact et tout ça, ce n'était pas vraiment dans ses cordes.
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ÂGE : 34 J'HABITE : CHARLOTTENBURG EMPLOI/ÉTUDES : Présentatrice d'attraction BLACK OR WHITE : Loup Garou
Posté le Dim 18 Mai - 12:42
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« Arrête de siffler et laisse-moi pleurer ! »
Ghislian & Luisa
Je lui demande d’arrêter de siffler et il ne le fait pas. Pourquoi j’ai si peu d’autorité. Avant je demandé quoi que ce soit et tout le monde se mettaient en 4 pour me le donner. Aujourd’hui ça a changé. Trop à mon gout. Alors je passe mes nerfs sur ce zombie trop satisfait de sa condition de mort.
«C'est un boulot plutôt sympa quand on aime la mécanique. Tu trouves qu'il est merdique. Nuance.»
Comment peut-on être si pragmatique ? Avoir raison sur tout et tout le temps ? Ghislain ne parle pas beaucoup, mais quand il ouvre sa bouche, il est rare que des bêtises en sortent. Non mais franchement, la mécanique, toute la mort. Ça doit être barbant. Je levais les yeux au ciel un peu agacé.
« T'as toute l'éternité pour apprendre à être heureuse. T'as le temps. »
Apprendre à être heureuse ? Mais j’ai déjà été heureuse. Je sais être heureuse ! Avant j’avais tout, la célébrité, l’argent, la beauté, je nageais dans le bonheur ! Et l’éternité… Pour être quoi ? Une horrible créature pleine de poils qui fait peur aux petits enfants ? Super merci ! Avant j’étais une star que toutes les adolescentes rêvaient de devenir. Elles s’habillaient comme moi, se coiffaient comme moi, achetaient le même maquillage, regardaient mes films et connaissaient toutes mes répliques. Je m’asseyais sur le wagonnet et prenais Ghislain à partie.
« Arrête de sourire ! Je me fiche de l’éternité si je suis comme ça ! C’est trop long l’éternité !»
Et pourtant qui n’a jamais rêvé de l’éternité ? Moi-même je rêvais d’une jeunesse éternelle, que mon bonheur ne s’arrête jamais ! Et pourtant mon rêve a vite été mangé par la réalité de l’éternité.
« Non mais regarde-moi ! Jamais je ne serais heureuse avec ces griffes et cette fourrure immonde ! Non ma vie est nulle ! Enfin ma mort ou mon éternité ! Enfin ce que tu veux est nulle !»