Millicent R. Hansen

Boum baby ! Une petite présentation rapide pour que tu t'y retrouve. Je m'appelle Millicent Rose Hansen, ouais, on choisis pas son prénom hein. Mais en général on m'appelle plutôt Mily, c'est mieux déjà non ? Ma magnifique personne est arrivée au monde le 01.04.1989, en faisant le calcul ça me fait un total de 25 années d'existence. Je suis née à Berlin mais en fait je suis britannique. Je suis morte en 2014, j'étais clown dans une association pour les enfants hospitalisés. Désormais je suis.. un zombie. Qu'est ce que je peux te dire encore ? Ah ouais ce qui m'attire tu vois c'est plutôt tout le monde je suis pas chiant(e) et en ce moment je suis célibataire. Côté budget je galère grave c'est la misère. Sinon dans a vie je suis danseuse de feu et j'fais parti du groupe des trueblood

« O captain ! My captain ! »

Askiparaît, j'suis comme ça

C'est toujours difficile de se décrire soi même tu vois, mais si jamais tu demande à mes proches comment je suis ils te diront sûrement que j'suis du genre généreuse, aimante et rieuse mais aussi immature, trop parfumée, schizophrène et obsédée par le feu. Alors t'en penses quoi ? Au pire ce ne sont que des adjectif qualificatifs hein. Tu peux toujours venir me voir pour qu'on discute, tu me découvriras par toi même. En tous cas, je mords pas t'inquiètes pas.. quoique.

Tu te promènes dans la rue tranquillement, il doit être vingt heure, à tout casser. Quelqu'un s'approche de toi pour te demander si t'as du feu. Qu'est ce que tu fais ? Je sursaute discrètement car il m'aura tiré de mes pensées, pour peu que j'ai mes écouteurs dans les oreilles je le fais répéter sa question. Du feu ? Je me met à rire comme une enfant, il porte sur moi un regard étrange, certainement qu'il doit se demander sur quel phénomène il est encore tombé. J'approche mon visage prêt du sien, la tête légèrement penchée sur le côté, un sourire en coin et les yeux brillants "Bien sûr que j'ai du feu sur moi..." Sans bouger autre chose que mon bras, je sors un briquet noir de ma poche et l'allume. Très vite, un scénario macabre se crée dans ma tête, des images me reviennent, mais il y a bien trop de gens dans cette rue. Je recule d'un pas avec un grand sourire et lui tend l'objet de sa question, qu'il me rendra le plus rapidement possible afin de s'éloigner de moi.

T'es tranquille chez toi, il est vingt trois heure, posé sur ton canapé tu mate un film en bouffant des sucreries. On sonne à ta porte. C'est un voyageur qui te demande si tu peux pas l'héberger, il pleut des trombes dehors et il n'a trouvé nul part où aller. Tu réponds quoi ? Si je suis dans un mauvais jour, je lui claque la porte au nez en continuant de bouffer mes bonbons avant de me vautrer devant ma télé. Si ce n'est pas le cas, je le fais vite rentrer. Je vais lui chercher une serviette pour se sécher et lui montre où se montre la salle de bain ainsi que le sèche cheveux. Je lui poserai ensuite des questions sur d'où il vient, où il va toussa...

On est samedi soir, en plein été, il y a une fête pas loin. Toi t'es où ? Il est fort probable que je fasse parti de la fête en tant qu'animation ! Une fille qui danse avec le feu, c'est cool. Sinon vous me trouverez au milieu des autres, oh, toujours en train de danser hein ! Ou alors à faire des jeux d'alcool, et comme je suis déjà morte, bah je gagne toujours tiens ! HAHAHAHA 

Voilà maintenant trois jours que ta voisine te saoule avec ses histoires de fantôme et d'esprit, de vampire et de diable. Mais toi, t'y crois ? J'ai toujours aimé les histoires surnaturelles, c'est toujours plus intéressant que les histoires d'amour à l'eau de rose qui tournent en rond. Mais maintenant que je suis moi-même de ce monde là, bah je suis bien obligée d'y croire ! Mais c'est cool. Et ma voisine, que j'écoute à moitié quand elle vient m'emmerder avec ses histoires alors que je check mon courrier ou que je rentre du boulot, je fini par lui dire avec un grand sourire qu'en fait elle est juste jalouse parce qu'elle aimerait être immortelle aussi. Qu'à part épier les voisins et raconter des ragots, sa vie ne sert à rien et qu'elle nous envie. Mais de toute façon, elle n'a aucun intérêt pour nous, jamais elle n'aura droit à cette vie sans fin et "trépidante". Ou pas, ça c'est dans ma tête, je crois. En vérité j’acquiesce en lui souhaitant une bonne soirée.

T'es déjà allé à Zombillenium ? Comment tu trouves ? Avant ma mort je n'y étais encore jamais allée. C'était en projet, avec des amis, mais ça n'a put se faire. Bien que je n'y sois pas depuis longtemps, j'apprécie cet endroit. Je peux exercer un métier proche de celui que j'avais avant alors ça me convient. Par contre je ne connais pas encore beaucoup de monde...

Une amie à toi viens te voir en catastrophe elle est persuadée d'avoir vu un zombie l'autre jour en allant au parc, mais un vrai. Elle est traumatisée, qu'est ce que tu fais ? Je lui demande de me décrire précisément ce qu'elle a vu, pourquoi elle pense ça. Puis je prend un air sérieux durant quelques secondes. "Na, tu t'es trompée, ça ce n'était pas un zombie c'était juste Aton qui remettait ses bandelettes. Un zombie ça fait ça !" Et là je me déboîte la mâchoire en déchirant la chaire. Elle tombe dans les pommes.
Ca serait hilarant, non ? Malheureusement je suis obligée de la rassurer. Je rigole en lui disant que s'il y avait de vrais zombies à Zombillenium, alors je ne pourrais pas travailler là bas puisque je n'en suis pas un. "T'as déjà vu un clown zombie ? Ouaiiiiis booooon, mauvais argument ok..."

Derrière l'écran

Salut toi qui lis cette fiche. Mon pseudo RPG c'est Zeyro et j'ai 21 années de vie derrière moi, tout ça ouais. Je suis un personnage inventé.  Comment je suis arrivée là ? quelqu'un m'a traîné. Je serais présent(e) sur le forum 3 jours sur sept je dirais, voir plus. Sinon je voudrais encore dire que bla bla bla. Ouais, c'est bien bla bla bla pour l'instant.. Ah oui et j'ai emprunté la belle gueule de Maggie Lally - Captain Maggot pour jouer mon personnage.

Code:

<a href="http://lienprofil">[size=13]∞[/size]</a> <em>Captain Maggot</em> × Millicent R. Hansen

MADE BY LIGHTLESS.TCHI

« London bridge is falling down, falling down falling down... »

Rapport de police du 6 mai 2014
Récit de l'officier Hans Baumgarten
Ref. 34-56-8792M
 


    Le soir du 15 août 2012 j'étais de garde au poste, tout était plutôt calme. On avait reçu deux ou trois appels, tout au plus; un homme enfermé dans sa salle de bain à l'étage de la maison à cause de sa femme devenue hystérique, des gamins trop bruyants dans un quartier de petits vieux et des quinquagénaires persuadées qu'on proposait aussi des services de chippendale... Celle-là, on ne me l'avait jamais faite. Bref, avec les collègues on passait le temps, donc, puis il y a eu ce coup de fil. Il était plus de minuit, les pompiers nous informent d'un incendie dans le quartier de Charlottenburg. Peu de temps après j'étais sur les lieux du drame. Je suis sorti de la voiture et j'ai fixé la maison en face de moi, je suis resté là quelques secondes, hypnotisé par la lumière vive. Friedrich m'a pris par le bras et m'a secoué doucement pour me sortir de ma torpeur. On a établi un périmètre de sécurité tandis que les voisins curieux nous harcelaient de questions.


Les pompiers, arrivés avant nous avaient déjà effectué leur reconnaissance et décidé du déroulement de l'opération. Très vite, ils déversaient des litres d'eau glacée sur la toiture et les murs de la maison. On entendait des craquements secs, le bois de la charpente sous l'effet de la chaleur tenait bon malgré tout. Quelques hommes terminaient de se préparer pour rentrer dans l'habitation. Ils disparurent ensuite un par un dans la fournaise. Un couple et leurs deux enfants habitent ici, des gens très bien, me disaient deux voisines.


Bon dieu, quelle chaleur.


Après de longues minutes les pompiers courageux sont ressortis de la maison. Le premier portait dans ses bras une femme, deux autres suivirent avec leur mari. Les corps inanimés tout juste déposés ils repartirent en courant à l'intérieur. Là encore, le temps parût extrêmement long. Finalement ce fut de nouveau avec deux corps qu'ils réapparurent. Je me suis rapproché du camion de réanimation et j'ai eu l'une des visions les plus dures qu'il m'ait été donné de voir. Le plus jeune des deux enfants avait les chairs à moitié fondues, ce petit être de 8 ans gisait là, sans vie, avec un restant de doudou brûlé dans ses petits poings serrés. S'il y a un dieu là-haut, putain mais à quoi il joue ?! Comment peut-on infliger cela à un enfant !


Pardon...


Les deux parents étaient morts eux aussi.
Leur fille est la seule survivante. Lorsque je l'ai vue elle était trempée. Ils m'ont dit qu'ils l'avaient trouvée dans la salle de bain, évanouie dans la baignoire pleine d'eau. Le coussin qu'elle avait ventousé à la faïence a permis à sa tête de rester hors de l'eau. Un coup de chance, si on veut... Quelques jours après le drame je suis allé la voir à l'hôpital. Elle n'avait subi qu'une légère intoxication aux émanations dégagées par les flammes mais aucune brûlure. Cette jeune femme devant moi n'avait plus aucune famille.


Ses parents étaient originaires d'Angleterre, ils ont déménagé à Berlin pour le mari qui avait une opportunité d'embauche qu'il ne pouvait pas rater. Quelques années après leur installation, ils ont appris qu'ils ne pourraient jamais avoir d'enfant, à moins d'entamer un traitement médical lourd et sans résultats certains. C'est alors qu'ils ont pris la décision d'adopter. Ainsi Millicent, âgée 7 ans, trouva une famille aimante. Les années ont passé et la mère a fini par se sentir prête à entamer le traitement pour tenter d'avoir un enfant. Le désire de donner la vie est plus fort que tous des fois, vous savez. Hé au final, ça a bien marché puisqu'ils ont eu Lukas.


Hum...


 Millicent travaillait au sein d'une association pour les enfants hospitalisés. Elle était un genre de clown, elle se déguisait pour aller donner un peu de bonheur aux p'tits. On m'a dit qu'elle était comme ça, toujours à vouloir faire sourire les autres, à distribuer de la joie sur son passage. Souriante du matin au soir, elle transmettait sa bonne humeur. Elle adorait la danse aussi, et le cirque. Le côté clown, sans doute. Pauvre gamine.


Du coup après qu'elle se soit remise, pff... remise... Lorsque les médecins ont dit qu'elle pouvait sortir de l'hôpital elle a eu le soutien de ses amis et collègues qui acceptaient volontiers de l'héberger. Mais la p'tite, elle avait changé. Elle ne débordait plus de vie comme avant, en même temps comment voulez-vous être heureux quand vous venez de perdre la seule famille que vous aviez. Elle s'est renfermée sur elle-même, ne parlait presque plus, sortait le soir et ne rentrait pas toujours. Elle tenait, par moment, des discours étranges, ou son regard se figeait et elle passait dans un état second, absent. Par d'autre, elle voyait des choses. On l'a obligée à consulter un psy. En octobre elle finissait internée à l'hôpital psychiatrique. Quelle descente aux enfers. Ils ont dit qu'elle était atteinte de schizophrénie et que ça n'irait pas en s'arrangeant.


On ne pouvait pas beaucoup la voir. Oui, j'ai voulu garder contact avec elle, à défaut de pouvoir remonter le temps pour empêcher la catastrophe, je veillais du mieux que je pouvais sur elle... J'ai tout de même eu la chance d'avoir avec elle quelques conversations et un sourire dont l'image me restera gravée dans la mémoire pour longtemps...


Les médecins de l'asile ont fini par nous annoncer qu'il essayait sur elle un nouveau traitement. A partir de ce jour, on ne l'a plus revue. Elle avait développé des obsessions, dont une toute particulière pour le feu, alors il devait rajouter des soins en plus. Elle était souvent fatiguée, pas en état de recevoir des visites. Elle aurait pu être dangereuse pour nous, tant mentalement au vu de son état que physiquement car elle avait parfois des comportements violents. Un jour elle réagissait bien au traitement et le lendemain ce n'était plus le cas. Telles étaient les excuses que nous donnait le personnel médical pour justifier qu'elle devait rester enfermée dans une pièce prévue pour elle, où elle ne risquait rien.


Le matin du 2 avril 2014, j'ai reçu un appel pour m'annoncer que c'était terminé. Millicent avait fini par succomber à sa "maladie". Un jour auparavant elle fêtait ses 25 ans.





..................................





La lumière blanche et aveuglante  au-dessus de sa tête l'empêchait d'ouvrir les yeux pour observer la pièce dans laquelle elle se trouvait. Dans l'air flottait une odeur familière de médicament. Une voix féminine se fit entendre.

- Docteur, elle est réveillée

On poussa la grosse lampe sur le côté et un visage d'homme avec un masque de chirurgien se pencha au-dessus d'elle.

- Bonjour mademoiselle Hansen. Vous avez fait bon voyage ?

Millicent ne comprenait pas bien ce qu'il se passait. Et elle avait mal au crâne. Pourquoi était-elle attachée avec de si grosses sangles en cuir ? Elle regarda autour d'elle, des seringues étaient posées à côté de sa tête, elle était dans une salle d'opération ou quelque chose comme ça, des gens semblables à des médecins se tenait debout à ses côtés. Certains avaient l'air horrifiés, d'autres émerveillés, quelques un restaient stoïques.
 
- Pourquoi suis-je ici ?


- Pour votre traitement, vous vous souvenez ?


- ...Oui. Mais qui sont tous ces gens ?


- Des médecins, des personnes importantes. Ils viennent témoigner de notre réussite mademoiselle Hansen, vous.


- Comment ça ? Je suis guérie ?


- On ne peut plus guérie. Vous êtes morte.

Millicent senti son cœur s'arrêter bien qu'il ne battait déjà plus, elle était terrorisée. Cet homme était fou, c'est lui qu'il fallait enfermer dans la chambre blanche ! Elle essaya de se débattre, de rompre les liens qui lui enserraient le corps, mais ils avaient bien accroché tout ça fermement, jusqu'au cou. Elle força autant que possible et même plus, les infirmières posèrent leurs mains sur elle pour tenter de la calmer, tout le monde l'observait.

- Allons, allons, calmez-vous ! Regardez ce que vous avez fait... Vous étiez parfaite et voilà que maintenant vous êtes abîmée. Calmez-vous, là, là. Desserrez les sangles s'il vous plaît.

La jeune femme n'avait ressenti aucune douleur, et pourtant elle avait la chair de la gorge déchirée. On lui fit promettre de rester tranquille et en contrepartie on lui enlevait ses liens, le tout accompagné d'explications. Si elle refusait... Non, il n'y avait pas de "si".

Les promesses furent tenues, de part et d'autre. Orpheline et commençant à présenter des troubles mentaux, elle était une perle rare pour l'hôpital psychiatrique qui s'adonnait à des test médicaux prohibés. Avec l'aide de scientifiques et de gros investisseurs, les médecins inoculaient des sérums de cellules humaines modifiées à certains patients. Le but : les faire mourir... et voir s'ils ressuscitent après. Tromper la mort, faire disparaître la douleur, avoir la vie éternelle. Millicent était le premier patient à revenir de l'au-delà sans être une coquille vide. Mais tout ne pouvait pas être parfait. Après quelques jours ils firent le constat qu'en vérité, elle n'était pas revenue de son "voyage" indemne. Ses troubles mentaux étaient différents mais toujours présents. Elle oscillait encore entre gentillesse et violence. Et son obsession pour le feu s'était accrue.

Un matin on la trouva à genou dans sa chambre, dont les murs et le sol capitonnés et immaculés présentaient d'énormes traces de sang noir. Certains de ses organes s'étaient décomposés dans son corps, qui les avait rejetés en les lui faisant vomir. Ce phénomène engendra une odeur permanente de sang et de chair qui émanait d'elle, qu'elle prit l'habitude de cacher avec un parfum très fort aux arômes de bonbons et légèrement fleuri.

Un autre jour, elle provoqua une émeute au sein de l'hôpital. Animée par une faim violente et incontrôlable, elle attaqua un autre patient. Le pauvre homme, en plus de perdre la vie, se vu retirer une joue afin de nourrir la folle rouquine d'1m60 aussi blanche que les murs de l'asile.
 La réussite n'en n'était finalement pas une. La jeune femme avait ressuscité, certes, mais à présent il était indéniable qu'elle n'avait plus rien d'humain.

Le lendemain, deux hommes élégants vinrent chercher Milly. Ils l'emmenèrent dans ce parc où elle avait prévu de passer une journée avec ses amis. Un endroit on ne peut plus fait pour elle, où on lui annonça qu'elle était maintenant un mort-vivant et une attraction. Le pacte signé, elle devenait Millicent, la danseuse de feu zombie de Zombillenium.

    

   

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